La relation entre les animaux et le sport est vraiment ancienne, et au cours de plusieurs siècles, il a vécu de nombreuses situations. Si d’un côté nous avons des tuteurs qui aiment courir avec leurs animaux de compagnie à l’extérieur, de l’autre, nous sommes touchés par la réalité des milliers d’animaux qui continuent à être exploités dans le cadre d’activités «récréatives».
Avec le renforcement croissant du mouvement animal au cours des dernières décennies, des progrès significatifs ont été réalisés, non seulement dans la lutte contre la cruauté envers les animaux, mais également dans approfondir la compréhension du concept de maltraitance envers les animaux.
Les pratiques douloureuses, humiliantes ou exploratoires aujourd'hui naturalisées gagnent de plus en plus en visibilité. Peu à peu, les animaux ne sont plus considérés légalement comme une propriété ou une ressource de l'hommeet commencent enfin à se reconnaître comme des êtres dotés de sensibilité et de capacités cognitives.
En ce sens, l’une des discussions les plus récentes et les plus controversées en Espagne porte précisément sur la relation entre les animaux et le sport, un aspect que nous analyserons ensuite.
Animaux et sport: le passé et présent de la législation espagnole
Traditionnellement le statut juridique dédié aux animaux dans le Code civil espagnol a été mobile. En bref, cela signifie qu'un animal est légalement traité comme un bien mobile et qu'il peut être distribué, saisi et même hypothéqué.
Ce statut a séparé les animaux de toute faculté cognitive et émotionnelle; ils ont été comparés à des biens tels que des véhicules. En plus de faire abstraction de leur capacité à ressentir et à souffrir, cela empêchait de progresser dans la reconnaissance des droits minimaux des animaux, et qui se disputerait les droits d'une voiture ou d'un vélo?
Parmi plusieurs questions, Cette question rend difficile la prise en compte des besoins de l'animal lorsqu'il est employé pour la pratique de sports, d'activités physiques, de spectacles, de services et autres tâches. N'oublions pas qu'en somme, le droit du propriétaire d'utiliser sa propriété prévaudrait et non l'intégrité de l'animal.
Un nouveau statut juridique pour les animaux?
À la mi-2017, la proposition de loi sur la modification du code civil, la loi sur les hypothèques et la loi de procédure civile sur le régime juridique des animaux a été présentée. Son texte complet s'articule autour d'un objectif central: créer un statut judiciaire spécial pour les animaux domestiques.
L’un des changements les plus importants serait l’article 333.1 du Code civil. À l'heure actuelle, ce précepte prévoit que tout ce qui peut convenir à l'être humain devrait être considéré comme un bien. Mais avec le nouveau statut juridique, son texte changerait de manière significative:
"Les animaux sont des êtres vivants dotés de sensibilité. Seul le régime juridique des produits sera applicable dans la mesure où il est compatible avec sa nature et avec les dispositions relatives à sa protection."
La nouvelle loi sur le sport et la protection des animaux
En outre, le Conseil des ministres a récemment approuvé le projet de loi sur le sport. Bien que les réformes ne se concentrent pas sur les animaux et le sport, son chapitre 9 apporte une contribution très importante à la protection des animaux qui travaillent dans le sport. Son texte provisoire dit:
"La participation des animaux à l'activité sportive se fera dans des conditions garantissant leur protection, leur santé, leur bien-être, leur possession et leur utilisation convenables. Dans tous les cas, l'utilisation d'animaux dans la pratique sportive se développera dans des conditions empêchant la souffrance ou les abus."
L'initiative semble aller dans le sens de la ratification par l'Espagne de la Convention européenne sur la protection des animaux domestiques. En vigueur depuis 1987, l'initiative pousse la culture du respect des animaux et de l'éthique productive dans tous les pays membres du bloc.
Bien que je ne parle pas spécifiquement des animaux et des sports, la Convention réglemente également l'utilisation d'animaux dans les activités sportives et récréatives, y compris la chasse. Leur performance ne serait autorisée que dans le cadre de tâches et de pratiques n'impliquant aucun type de souffrance et ne mettant pas leur santé en danger.
conclusion
Les aspects juridiques liés aux animaux et au sport s'adaptent progressivement à la réalité actuelle. Bien que la loi change à un rythme beaucoup plus lent que la société elle-même et qu'il existe toujours des détracteurs de la cause animale, ces avancées sont indispensables pour garantir l'intégrité des animaux sur le terrain de sport.